Dans un communiqué du 22 février, l’UFC- Que choisir nous alertait sur la présence de substances préoccupantes dans près de 200 produits cosmétiques. Parmi ces derniers, certains sont sans rinçage, ce qui implique que des matières nocives peuvent rester en contact très – trop – longtemps avec la peau.

Par l’expression substances préoccupantes, ils entendent notamment des allergènes comme le MIT (Méthylisothiazolinone) et autres perturbateurs endocriniens ; ces derniers étant définis comme molécules avec des propriétés proches des hormones. Ainsi ces perturbateurs peuvent se substituer aux hormones et modifier de nombreux mécanismes comme la croissance, le développement, la circulation sanguine et la reproduction.

L’effet des perturbateurs endocriniens sur la reproduction est connu depuis de nombreuses années. En 1962, Rachel Carson, dans son livre « Le printemps silencieux » condamnait l’utilisation de pesticides et particulièrement du DDT (DichloroDiphénylTrichloroéthane) dans la diminution des oiseaux. En effet, les pesticides fragilisaient les coquilles des œufs : les petits ne pouvant se développer correctement, au printemps, le chant des oisillons se faisait plus rare.

L’effet des pesticides a également été démontré sur la reproduction des alligators en Californie.

Afin de rester des consommateurs avertis, l’UFC-Que choisir propose une carte recensant l’ensemble des substances préoccupantes. Mais pour les plus pressés qui n’ont pas le temps d’éplucher les étiquettes, il est possible de tester la marque Nuoo qui respecte les 4 valeurs de la slow cosmétique :

  • des produits raisonnables,
  • des produits élaborés intelligemment,
  • des produits fabriqués de façon humaine,
  • des produits écologiques.
Slow cosmétique et cætera…

Si vous avez du temps, il est toujours possible d’élaborer vous même des produits comme un baume à lèvres. Et n’oubliez pas : ‘La beauté échappe aux modes passagères ‘ comme le disait si bien Doisneau.

Belle semaine,

G.

Rendez-vous sur Hellocoton !
Retour à l'accueil